Chauffage au bois

Chauffage au bois : les plaquettes forestières, ces substituts aux bûches et aux granulés de bois

Le chauffage au bois est une pratique mondiale reconnue de nos jours pour produire de l’énergie. Si vous voulez tout comprendre sur les plaquettes forestières, les bûches et les granulés de bois, cet article vous est destiné. Nous vous aidons à travers des informations détaillées dans les lignes à suivre.

Qu’est-ce qu’un chauffage au bois ?

Le chauffage au bois est une opération qui consiste à utiliser principalement comme matière première le bois comme combustible en vue de produire de la chaleur. Pour le choix du type de bois, il est recommandé de demander conseil à un expert.

Ce qu’il faut comprendre en premier lieu est que le processus de chauffage au bois est très simple. Il suffit de rassembler un tas de bois et de les brûler tout en sécurisant l’entourage. Petit à petit, vous pouvez observer la température augmenter dans l’air ambiant dans un bâtiment ou autres selon l’espace que vous occupez pendant l’action.

Pour intensifier le résultat, il est permis d’utiliser des circuits d’eau accompagnés de quelques radiateurs.

Critères de sélection des bois de chauffage

Le bois est classé dans la catégorie des énergies renouvelables. La biomasse est l’une de ses multiples variantes. Pour choisir le bois de chauffe, il faut prendre en compte sa teneur en pouvoir calorifique. Cela voudra donc dire que le bois doit être bien sec. Un bois humide fournit de la fumée en émettant dans l’atmosphère, des gaz à effet de serre. Il participe ainsi donc à la pollution de l’environnement.

Selon de nombreuses études scientifiques, le meilleur pouvoir calorifique est obtenu grâce aux bois des arbres suivants :

  • L’orme ;
  • Le hêtre ;
  • Le charme ;
  • L’érable et
  • Le chêne.

L’autre chose à retenir est que le pouvoir calorifique est calculé en kWh par mètre cube apparent. Il existe une multitude de bois de chauffage. Dans cet article, seule l’utilité des plaquettes forestières, des bûches et des granulés de bois seront développées. Plus d’informations dans lignes ci-dessous.

Comparaison de ces trois types de combustibles bois

Afin que vous ayez une idée plus claire par rapport aux plaquettes forestières, aux bûches et aux granulés de bois, nous faisons ici une comparaison. Cette analyse comparative se basera notamment sur leurs définitions, leurs taux d’humidité et leurs pouvoirs calorifiques. Elle se basera également sur les avantages et inconvénients que présente chacun d’eux.

Plaquettes forestières

Encore appelées bois déchiquetés, les plaquettes sont des minuscules morceaux de bois provenant des résidus de haies et de forêt. Ayant entre 25 et 40% de taux d’humidité, elles possèdent un pouvoir calorifique compris entre 2 à 4 kWh par mètre cube apparent.

Comme avantages, elles sont très bon marché et ne nécessitent plus une quelconque transformation,mais ne sont pas reconnues sur le plan universel.

Bûches

Apparaissant comme des gros morceaux de bois, les bûches ont un taux d’humidité égale à 20% et donc un pouvoir calorifique situé à 4 kWh par mètre cube apparent. Elles ne sont pas trop chères, mais salissent très vite leur espace de stockage.

Granulés de bois

Ayant subi des transformations industrielles, les granulés de bois ou pellets sont issus d’une opération de compactage. Les résidus de bois encore appelés copeaux sont assemblés afin d’obtenir les produits finis. Ils ont un taux d’humidité qui s’élève à 12% et un pouvoir calorifique qui va au-delà de 4,6%. Facile à stocker, ils sont peu salissants, mais coûtent plus cher.

Les plaquettes forestières comme bois de chauffe d’avenir

Après l’étude comparative ci-dessus, les plaquettes forestières restent les moins valorisées en fonction de leur faible pouvoir calorifique et de leur taux d’humidité très fort. Cependant, il faut noter qu’elles sont vues aujourd’hui par les scientifiques comme une véritable option d’avenir.

Les raisons qui poussent la majorité à faire cette déduction concernent le fait qu’elles sont juste ramassées comme résidus sans avoir à utiliser réellement le bois. Elles pourraient donc entrer en ligne de compte pour la préservation des forêts tout en produisant de l’énergie.

Pour y arriver, il suffira d’améliorer le processus d’obtention grâce à la technologie afin de réduire leur humidité et augmenter ainsi leur pouvoir calorifique.