Lorsqu’il s’agit d’opter ou de moderniser le système de climatisation d’un bâtiment, la compatibilité environnementale est cruciale. Un climatiseur respectueux de l’environnement est le maître mot. La technologie des énergies régénératives a considérablement évolué ces dernières années. Les systèmes solaires, les pompes à chaleur ou le chauffage aux granulés de bois deviennent ainsi de plus en plus en vogue.
Comment reconnaître un bon climatiseur ?
En règle générale, un bon système de climatisation est :
- une climatisation silencieuse qui fait son travail aussi bien dans les pièces privées (chambre), que dans les locaux commerciaux (bureau) ;
- une climatisation efficace qui consomme peu d’électricité, et peut être utilisée à peu de frais, mais efficacement ;
- une climatisation respectueuse de l’environnement, qui ne contribue pas elle-même au réchauffement climatique, grâce notamment à des fluides frigorigènes ;
- une climatisation de haute qualité qui fonctionne de manière fiable, et fonctionne pendant de nombreuses années, sans panne ni besoin d’entretien.
Des alternatives au système classique de climatisation ?
Les experts en climatisation des bâtiments et/ou appartements envisagent depuis longtemps des alternatives au système « Split » classique. La climatisation par évaporation à base d’eau en est le parfait exemple. Cependant, il ne convient que pour les régions où il n’y a pas d’humidité élevée.
D’autres alternatives sont celles qui utilisent les techniques magnétiques ou thermiques. Elles concernent en particulier les climatiseurs à absorption, qui peuvent être utilisés judicieusement lorsque la chaleur est disponible pour la propulsion. En résumé, il s’agit de transformer la chaleur en froid. Ainsi, si vous disposez de chaleur perdue, de chaleur solaire ou de chauffage urbain, vous pouvez les utiliser pour refroidir l’air ambiant. Ces systèmes sont de plus en plus efficaces.
Une autre possibilité concerne les bâtiments qui, en raison de leur système d’isolation, ne nécessitent aucun refroidissement. C’est là que les architectes et les urbanistes sont sollicités.
Les émissions de CO2 des systèmes de climatisation
Lorsqu’il s’agit d’évaluer si un certain climatiseur peut être utilisé ou non de manière écologique, les émissions de dioxyde de carbone doivent être prises en compte. Il est évident que le CO2 est en grande partie responsable de l’effet de serre. En comparant les différents systèmes de climatisation qui émettent le moins de CO2, le bois est celui à privilégier. En effet, le bois est une matière première renouvelable. Lorsqu’il est brûlé, il libère entre 29 et 42 g de CO2 par kilowattheure. Néanmoins, il a déjà absorbé la quantité correspondante de CO2 au cours de sa croissance. Le chauffage aux granulés de bois peut donc être considéré comme presque neutre pour le climat.
Mesuré en grammes par kilowattheure, un chauffage au mazout génère 349 g de CO2, et un chauffage au gaz 300 g. Un système de chauffage fonctionnant avec une pompe à chaleur ne génère par contre que 75 g de CO2.
Les émissions de poussières fines
Dans le passé, les systèmes de chauffage au bois ont été critiqués par le niveau élevé des particules qu’ils émettent. Ceci empêchait une climatisation respectueuse de l’environnement. Cependant, durant ces dernières années, une technologie de filtre améliorée réduit considérablement l’émission de poussières fines. Mieux encore, les cendres peuvent être utilisées comme engrais. La crainte que le chauffage au bois soit fastidieux et sale peut aujourd’hui être considérée comme un argument non fondé.
En bref, il existe de nombreuses façons de climatiser votre appartement ou vos locaux de manière écologique. Les systèmes de chauffage au bois offrent un excellent potentiel, mais les pompes à chaleur et les systèmes solaires sont également des alternatives intéressantes. Pour choisir ce qui convient le mieux à votre maison et à vos besoins, les conseils des professionnels vous seront utiles.