Échangeur d’air et thermopompe : tout ce dont les foyers ont besoin

Rentables et peu énergivores, les échangeurs d’air et les thermopompes permettent d’introduire à volonté de l’air frais ou de l’air chaud dans les pièces tout au long de l’année, en hiver comme en été. Zoom sur leurs fonctionnements et avantages.

Échangeur d’air pour un air frais en été

L’échangeur d’air est un dispositif permettant la circulation d’air frais dans les maisons. ²Son installation est prévue par le Code National du bâtiment pour les habitations de moins de 600m² ainsi que pour les transformations excédant les 50% de la surface habitable. À noter qu’au Canada, la qualité de l’air dans les résidences privées est soumise à des contrôles réguliers. De plus, il faut avouer que ce dispositif présente des avantages intéressants en matière de confort et de santé.

L’échangeur d’air est indispensable en hiver, pendant lequel les portes et fenêtres s’ouvrent rarement. Il doit entrer en action dès que l’on ressent de l’inconfort ou lorsque le taux d’humidité dans la résidence n’est pas correct : soit il y a trop d’humidité ou trop d’air sec. Dans des cas extrêmes, il est possible de règler l’appareil afin qu’il fonctionne à sa capacité maximale. Il peut être aussi laissé en marche à faible capacité la journée pour bénéficier d’un air frais au retour du travail par exemple.

L’échangeur d’air peut-être également connecté à un système de ventilation central pour travailler conjointement avec les autres dispositifs tels que la thermopompe, le filtre à air, le ventilo-convecteur, l’humidificateur et le serpentin .

Pour profiter de tous les avantages d’un échangeur d’air, il faudra le poser à un endroit avec accès direct vers l’extérieur.

Bien choisir un échangeur d’air

Il y en a deux types : VRC et VRE. Le premier, VRC permet de ventiler les pièces, mais en évacuant seulement l’humidité dans l’air. C’est idéal pour les pièces humides comme les salles de bains mais aussi pour les maisons à taux d’humidité élevé. Le VRE fonctionne sur le même principe, sauf qu’il est équipé de roues thermiques ou noyau enthalpique pour récupérer une partie de l’humidité dans l’air évacué si on le souhaite. C’est le dispositif des maisons trop séchées.

Pour bien choisir, il faut suivre les recommandations du CB 2005 qui exige une certaine adéquation entre la capacité de ventilation en basse vitesse de l’appareil et le nombre de chambres et pièces humides de la maison.

Pour une demeure avec :

  • 1 chambre à coucher, il faut un appareil ayant une capacité à basse vitesse comprise entre 34 et 51 PCM ;

  • 2 chambres à coucher, la capacité devrait être entre 38 et 59 PCM ;

  • 3 chambres à coucher, entre 46 et 68 PCM ;

  • 4 chambres à coucher, de 55 à 80 PCM ;

  • 5 chambres à coucher, il faut une capacité à basse vitesse d’au moins 64 PCM et 95 PCM tout au plus.

Thermopompe : une autre solution encore plus avantageuse

Une thermopompe est un appareil qui conjugue le rôle d’un chauffage et d’un climatiseur.

En hiver, elle capte la chaleur extérieure et l’introduit dans la maison. L’été, elle aspire la fraîcheur. C’est un dispositif performant capable d’extraire de la chaleur dans un air froid, jusqu’à -15 °C.

Elle est aussi intéressante comme chauffage, étant apte à produire de 3 à 10 kilowatts/heure d’énergie à chaque kilowatt/heure consommé.

Elle permet de réduire la facture de chauffage annuelle de l’ordre de 30 % si couplée avec un dispositif à air chaud électrique.

Son utilisation permet aussi de réduire l’empreinte en carbone, en diminuant indirectement la production de gaz à effet de serre des centrales thermiques. De surcroît, elle fonctionne à l’énergie renouvelable.

À noter que la thermopompe s’installe de la même manière qu’un climatiseur. Elle n’occupe pas de l’espace et ne produit aucun bruit. Bref, il est avantageux de s’en procurer. Les amateurs de décorations maison peuvent en choisir sur une large gamme de design chez ÉVOLUTION ÉNERGIE, le spécialiste en la matière.