Pour une question d’efficacité, mais surtout de sécurité, le nettoyage des conduits de fumées des cheminées et des chaudières est une obligation légale.
En effet, cette intervention souvent jugée secondaire est très essentielle, tant pour votre sécurité que pour réaliser d’importantes économies d’énergie. De ce fait, il est important d’y avoir recours chaque année, car les suies qui se déposent sur le conduit, lors de la combustion, peuvent l’obstruer peu à peu et provoquer ainsi une intoxication au monoxyde de carbone, voire un incendie.
Nous vous donnons ci-dessous tous les détails essentiels à savoir sur les travaux de ramonage en fonction du type de votre appareil de chauffage.
Pourquoi est-il nécessaire d’effectuer un ramonage régulier ?
Tous les appareils de chauffage, qu’ils soient au bois, au gaz ou au fioul doivent évacuer les fumées ou les gaz brûlés qui sont produits lors de la combustion, par le biais d’un conduit de cheminée.
Les travaux de ramonage consistent en effet à nettoyer les parois intérieures du conduit sur toute sa hauteur afin d’éliminer les suies et tout autre résidu.
Le ramonage garantit une plus grande durée de vie de l’équipement de chauffage, et prévient ses dysfonctionnements. Par ailleurs, il améliore également le tirage de l’appareil, permettant ainsi d’augmenter son rendement afin de réaliser des économies d’énergie plus importantes, mais surtout de réduire la pollution générée par les fumées.
Ce type de travaux doit être effectué uniquement par des professionnels agréés, qui remettront à l’issue de l’opération un certificat de ramonage. Ce certificat est un document essentiel pouvant être demandé par votre compagnie d’assurances en cas de sinistre dû à un incendie, ou en cas de dommages à des tiers ou des victimes, engageant votre responsabilité civile ou pénale.
La prestation du ramoneur sera à peu près identique quel que soit le type de votre appareil de chauffage, et durera environ 20 à 30 minutes.
Toutefois, gardez en tête que l’entretien du conduit de cheminée est toujours à la charge des occupants du logement, que vous soyez locataire ou propriétaire. Seuls les travaux de ramonage pour les logements non occupés sont à la charge de leur propriétaire.
Les différentes techniques de ramonage et leur fréquence
Les travaux de ramonage ne s’effectuent pas toujours de la même façon, car ils se diffèrent en fonction de votre appareil de chauffage.
1. Le ramonage « d’un conduit de cheminée »
Il existe deux principaux moyens de ramoner le conduit de cheminée :
- le ramonage manuel ou mécanique : qui est effectué par un professionnel, à l’aide d’un hérisson (tige en métal surmontée d’une brosse). Il consiste à faire passer ce dernier dans le conduit de cheminée, pour y décoller tous les dépôts.
- le ramonage, dit chimique : permet d’entretenir régulièrement vous-même le conduit, en faisant brûler dans votre cheminée une “bûche ramoneuse” à la place d’une bûche normale. Ainsi, lors de la combustion, la bûche brûlée dégagera des produits chimiques qui se chargeront de nettoyer le conduit. Toutefois, cette technique ne se substitue pas au ramonage manuel, elle est seulement un outil complémentaire.
2. Le ramonage « d’un poêle à bois »
Pour le ramonage de votre poêle à bois, vous pouvez choisir entre le ramonage simple et le nettoyage complet. Le ramonage simple ne concerne que l’entretien du conduit du poêle, tandis que la seconde option garantit un nettoyage intégral de l’appareil de chauffage, c’est-à-dire la vérification du foyer, le ramonage du conduit, la vérification des tuyaux de raccordement ainsi que la vérification de l’isolation de la hotte. Le prix de l’intervention variera de ce fait en fonction de l’option choisie.
3. Le ramonage « de la chaudière »
Quel que soit le type de votre chaudière, au fioul, au charbon ou au gaz, elle doit être entretenue comme tous les autres types de chauffage au moins tous les ans.
Lors du ramonage de la chaudière, le professionnel va :
- Vérifier l’état du conduit avec le raccordement de l’appareil
- Nettoyer le corps de chauffe et l’extracteur
- Démonter et nettoyer le brûleur ainsi que le filtre
- Vérifier les différents réglages des dispositifs de sécurité
- Mesurer la teneur en O2 ET CO2 lors de la combustion avec les fumées émises.
