Le chauffage renouvelable devient de plus en plus tendance, puisqu’à la fois il est économique et contribue à préserver l’environnement. Il utilise des sources de chaleur provenant des énergies primaires ou renouvelables, qui sont ensuite restaurées. Focus sur ces chauffages de plus en plus écologiques.
Les types de chauffage écologique
Les technologies de chauffage les plus connues sont notamment le chauffage solaire thermique, le chauffage au bois, les pompes à chaleur, la ventilation résiduelle, ainsi que le biogaz. Davantage d’entreprises professionnelles du chauffage proposent également d’autres systèmes de chauffage écologique. Mais avant d’en choisir, il est essentiel de connaître un peu plus sur leur fonctionnement.
Le fonctionnement des différents chauffages écologiques
Le chauffage au bois figure toujours parmi les plus populaires au cours des 15 dernières années. Les plus connus sont les fours individuels, les chaudières à bois, les chauffages aux granulés de bois, les chauffages aux copeaux de bois.
Les pompes à chaleur acheminent l’énergie d’une source vers le système de chauffage. Dans chaque pompe à chaleur, un fluide est comprimé. Pendant la compression, la température du fluide augmente jusqu’à ce que celle-ci puisse être transférée au système de chauffage. Une fois le fluide refroidi, il est libéré via une vanne, ce qui diminue la pression à nouveau. Il est à noter que la température diminue également au cours du processus.
Il y a également la ventilation contrôlée de l’espace de vie, ou ventilation résiduelle. Le besoin de chaleur pour chauffer l’air entrant dans le bâtiment est réduit. Une bonne isolation de la pièce est ainsi essentielle. Un système de ventilation assure l’apport d’oxygène en utilisant un échangeur de chaleur. Cette chaleur est récupérée dans l’air usagé, puis le dispositif la transmet à l’air frais qui sera aspiré à l’intérieur de l’habitation. Des économies potentielles, pouvant aller jusqu’à environ 90 %,sont réalisables. Un système de ventilation empêche ainsi la perte de chaleur.
Le biogaz figure également parmi les chauffages écologiques. Cependant, les conditions requises pour son obtention et son utilisation sont plus contraignantes. Le biogaz résulte en effet de la fermentation de déchets biologiques. Ces systèmes se trouvent principalement dans les zones rurales.
Enfin, les systèmes de chauffage thermique sont considérés comme les plus écologiques. Il est important de faire la distinction entre les formes de chauffage actives et passives. Néanmoins, ils ont un point commun, celui d’utiliser le soleil comme source de chaleur.
La distinction entre la technologie de chauffage active et passive
Le chauffage solaire thermique actif recueille les rayons thermiques du soleil via des collecteurs. Ces derniers les mettent ensuite à la disposition du système de chauffage. Les surfaces noires absorbent la chaleur et la transfèrent aux liquides dans les tuyaux. Habituellement, ce liquide est un mélange glycol/eau. Ce mélange est nécessaire pour une utilisation à des températures de l’air inférieures à 0o C en hiver. Une pompe de circulation est contrôlée selon la différence de température entre celle du capteur et celle de l’eau de chauffage. Cette pompe assure ainsi le transport de la chaleur nécessaire.
Par contre, la technologie solaire passive est utilisée sous certaines conditions. En matière de physique du bâtiment, l’alignement des surfaces opaques, comme les fenêtres, est important. Cet alignement est choisi de manière à ce qu’un apport de chaleur sur l’année soit supérieur à la perte. Cette déperdition de chaleur est due à l’effet d’isolation plus faible des murs extérieurs. Cette technologie est rarement utilisée, et nécessite la maîtrise du calcul de la loi sur l’énergie du bâtiment. Mais elle est toutefois beaucoup plus utilisée que le chauffage solaire thermique actif. Son efficacité économique est également irréfutable par rapport à la variante active. Dans tous les cas, la combinaison de la technologie solaire active et passive permet de réduire les coûts de chauffage.